Reconnaître les signes

Les secrets concernant les attouchements sont des secrets qui doivent être dévoilés.

Apprenez aux enfants que peu importe qui est la personne (un membre de la famille, un ami, un entraîneur, un adulte de confiance, etc.), si quelqu’un leur demande de ne pas parler d’attouchements, ils doivent absolument en parler à un adulte de confiance.

Signes à surveiller

  • Changement soudain dans le comportement, la performance et la concentration ;
  • Blessures inexpliquées ou blessures qui ne correspondent pas à la raison invoquée par l’enfant pour les justifier ;
  • Port de vêtements inappropriés pour cacher les blessures (par exemple, manches longues ou pantalon par temps chaud, etc.) ;
  • Comportement extrême, tel que l’agression, l’évitement ou le repli sur soi, l’abus de substance ou l’automutilation ;
  • Connaissances ou comportements sexuels dépassant le stade de développement de l’enfant ;
  • Enfant qui évite de rentrer à la maison ou semble contrarié à l’idée de le faire, ou qui s’enfuit de la maison ;
  • Enfant qui, soudainement, ne veut plus aller chez un membre de la famille, chez un ami, à une activité récréative ou sportive, etc.
Sachez qu’il n’est pas nécessaire de fournir des preuves pour signaler un cas de mauvais traitement. Si un enfant se confie à vous, n’oubliez pas de l’ÉCOUTER et de le CROIRE tout en restant calme, sans porter de jugement ; la façon dont vous réagissez à ses confidences est la première étape de son parcours vers le rétablissement. Aussi, votre rôle n’est pas d’enquêter sur l’affaire, mais il est de votre devoir* de la signaler aux autorités locales. Rassurez l’enfant en lui disant que c’était la bonne chose à faire et qu’il est très courageux de l’avoir fait. Dans la région de Stormont, Dundas, Glengarry et Akwesasne, signalez vos préoccupations au sujet de mauvais traitements à la Société de l’aide à l’enfance de Stormont, Dundas & Glengarry ou aux Services à l’enfance et à la famille d’Akwesasne. *Conformément au chapitre 11, article 72 de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille , L.R.O. 1990, si vous avez des motifs raisonnables de soupçonner qu’un enfant a subi ou risque de subir de mauvais traitements physiques ou une exploitation sexuelle, vous êtes dans l’obligation d’en faire part aux autorités appropriées.